Curtis "50 Cent" Jackson va jouer Balrog dans le film Street Fighter 2026. Et non, ce n'est pas une blague. Le rappeur de "In Da Club" va enfiler les gants de boxe du garde du corps de M. Bison. Aux côtés de Jason Momoa en Blanka, Roman Reigns en Akuma, et un catcheur country masqué (Orville Peck) en Vega.
Oui, vous avez bien lu.
Hollywood vient de caster le film d'action le plus délirant, le plus improbable, le plus "comment ça se fait que ça ait été validé ?" de la décennie.
Et franchement ? On est là pour ça.
Parce que Street Fighter 2026, ce n'était jamais censé être un film "normal". C'est un jeu vidéo où un moine indien crache du feu, où un Brésilien mutant électrocute ses adversaires, et où un général américain a une coupe militaire impossible à reproduire IRL.
Alors autant aller jusqu'au bout du délire.
Et si le casting vous choque, souvenez-vous : en 1994, Hollywood a casté Jean-Claude Van Damme (belge) pour jouer le colonel Guile (américain pur jus). Et Raul Julia (portoricain atteint d'un cancer en phase terminale) pour incarner le dictateur M. Bison.
Ce film est devenu un nanar culte.
Street Fighter 2026 n'a même pas besoin d'être bon pour entrer dans l'histoire. Il a juste besoin d'être spectaculaire.
Et avec 50 Cent qui balance des coups de poing, Roman Reigns qui fait des Raging Demons, et Jason Momoa qui grogne en vert fluo, ce sera spectaculaire.
Ou hilarant.
Ou les deux.
Le Casting : Une Fête Foraine Sur Stéroïdes
Dressons la liste complète. Parce que chaque nom ajouté rend le projet plus improbable. Et plus irrésistible.
Les Héros
Andrew Koji (Ryu) – L'acteur de Warrior (série HBO Max) incarne le protagoniste silencieux et discipliné. Choix logique, il a l'expérience des arts martiaux et le charisme sobre.
Noah Centineo (Ken Masters) – Oui, le bellâtre de To All The Boys I've Loved Before joue le rival américain arrogant de Ryu. Casting contre-intuitif mais pas aberrant : Ken est censé être un playboy blond insupportable.
Callina Liang (Chun-Li) – Actrice vue dans Presence de Soderbergh. Elle incarne l'agent Interpol iconique qui cherche à venger son père. Premier rôle majeur, énorme pression.
Les Méchants
David Dastmalchian (M. Bison) – L'acteur de The Suicide Squad et Oppenheimer joue le dictateur psychopathe. Choix brillant : Dastmalchian excelle dans les rôles inquiétants.
Roman Reigns (Akuma) – Le catcheur WWE star incarne le démon de l'art martial, Akuma. Physiquement parfait pour le rôle. Question : saura-t-il jouer ?
Curtis "50 Cent" Jackson (Balrog) – Le rappeur milliardaire joue le boxeur déchu devenu garde du corps de M. Bison. Il fait ses propres cascades. Il s'est entraîné pendant des mois. À 50 ans. Respect.
Les Personnages Secondaires (Aka Le Délire Total)
Jason Momoa (Blanka) – Aquaman joue le mutant brésilien électrique à peau verte. Oui, Jason Momoa va se couvrir de maquillage vert fluo et grogner pendant 90 minutes. Iconic.
Cody Rhodes (Guile) – Le catcheur WWE incarne le soldat américain à la coupe plate impossible. Rhodes a le physique. Reste à voir s'il a le jeu.
Orville Peck (Vega) – Le chanteur country masqué (qui ne montre jamais son visage en public) joue Vega, le torero espagnol masqué obsédé par la beauté. Casting méta-génie.
Vidyut Jammwal (Dhalsim) – L'acteur et cascadeur indien (expert en arts martiaux) joue le yogi qui crache du feu et téléporte. Seul casting 100% cohérent du film.
Eric André (Don Sauvage) – Le comédien déjanté de The Eric Andre Show joue un personnage original. Attendez-vous à de l'absurde pur.
Andrew Schulz (Dan Hibiki) – Le comédien stand-up joue Dan, le combattant loser qui se prend pour un champion. Casting parfait pour un rôle comique.
Oliver Richters (Zangief) – Le bodybuilder néerlandais (2,18m, 160kg) incarne le lutteur russe géant. Physiquement, c'est Zangief IRL.
Hirooki Goto (E. Honda) – Le catcheur japonais joue le sumotori. Logique pure.
Le Verdict Casting
C'est n'importe quoi. Et c'est parfait.
Hollywood aurait pu jouer la sécurité : caster des acteurs d'arts martiaux anonymes, faire un film sérieux et oubliable.
À la place, ils ont casté :
- 3 catcheurs WWE
- 2 rappeurs/acteurs
- 1 chanteur country masqué
- 1 bodybuilder géant
- 1 comédien absurde
- Et quelques vrais acteurs pour faire semblant d'avoir un scénario
C'est Street Fighter 2026. C'est excessif, c'est camp, c'est ridicule.
C'est exactement ce qu'il fallait.
50 Cent = Balrog : Le Choix Le Plus Évident Qui Soit
Parlons de Curtis Jackson. Parce que tout le monde va se moquer du casting. Mais en vrai, c'est du génie.
Qui Est Balrog ?
Dans l'univers Street Fighter, Balrog (appelé M. Bison au Japon, longue histoire de copyright avec Mike Tyson) est :
- Un boxeur professionnel déchu après avoir tué un adversaire sur le ring
- Le garde du corps personnel de M. Bison (le grand méchant)
- Un mercenaire brutal qui se bat uniquement pour l'argent
- Un type obsédé par le fric, la violence et le pouvoir
- Physiquement imposant, techniquement limité (il ne fait que boxer), mais frappe comme un camion
Pourquoi 50 Cent Est Parfait Pour Le Rôle
1. Le parcours miroir
50 Cent a grandi dans le Queens, a survécu à 9 balles en 2000, a dominé le rap, puis Hollywood, puis la télé avec Power, puis les affaires (il est milliardaire).
Balrog est un boxeur déchu qui a tout perdu, puis est devenu le chien de garde d'un dictateur pour survivre.
Les deux sont des survivants obsédés par l'argent et le pouvoir. 50 Cent n'aura pas besoin de jouer Balrog. Il le comprend instinctivement.
2. Le physique
À 50 ans, Curtis Jackson est encore massif. Il s'entraîne 6 jours sur 7. Il a joué des rôles d'action dans Den of Thieves, Expend4bles, Escape Plan.
Et il fait ses propres cascades pour Street Fighter 2026. Il s'est entraîné pendant des mois. Il boxe réellement.
Balrog est un boxeur. 50 Cent ne va pas mimer des coups de poing. Il va vraiment frapper.
3. L'attitude
50 Cent ne sourit jamais. Il a ce regard froid, calculateur, dangereux que Balrog doit avoir.
Dans Power, dans Den of Thieves, dans tous ses rôles, 50 Cent joue des types impitoyables qui ne reculent devant rien pour le pouvoir.
C'est littéralement Balrog.
4. La présence à l'écran
50 Cent n'est pas Denzel Washington. Mais il a cette présence brute qui remplit l'écran. Quand il entre dans une pièce, on le regarde. Quand il parle, on écoute.
Balrog n'est pas un personnage subtil. C'est un tank humain qui balance des directs du droit. Il faut quelqu'un d'imposant, de menaçant, d'inoubliable.
50 Cent coche toutes les cases.
Ce Que Ça Dit Du Hip-Hop À Hollywood
50 Cent dans Street Fighter 2026, ce n'est pas un accident. C'est la suite logique d'une évolution trentenaire.
1990s : Le rap est dangereux, marginal, diabolisé. Aucun rappeur à Hollywood (sauf Will Smith qui a renoncé au rap hardcore).
2000s : Ice Cube explose avec Friday, Barbershop, XXX 2. Ludacris débarque dans Fast & Furious. 50 Cent fait Get Rich or Die Tryin'.
2010s : Le rap devient mainstream. Common, Queen Latifah, LL Cool J passent à la télé. Drake fait de la comédie. Jay-Z produit.
2020s : Le hip-hop domine tout. Les rappeurs font des empires télé (Power, BMF). Ils produisent. Ils dirigent. Ils possèdent les studios.
50 Cent incarne cette transition.
De gangster de South Jamaica Queens à producteur exécutif de 5 séries télé à acteur dans un blockbuster Paramount.
Le hip-hop n'est plus un invité à Hollywood. C'est un propriétaire.
Et quand Paramount caste 50 Cent dans Street Fighter 2026, ce n'est pas de la diversité cosmétique. C'est du business. 50 Cent amène son public. Ses 30 millions de followers. Son empire médiatique.
Hollywood ne fait pas de cadeaux. Hollywood fait des calculs.
Et 50 Cent = box-office garanti.
Street Fighter 2026 : Pourquoi Ce Film Va (Peut-Être) Marcher
Soyons honnêtes : les adaptations de jeux vidéo, c'est compliqué.
L'Histoire Maudite Des Films Street Fighter
Street Fighter (1994) – Réalisé par Steven E. de Souza, avec Jean-Claude Van Damme, Raul Julia, Kylie Minogue.
- Budget : 35 millions $
- Box-office : 99 millions $ (succès commercial)
- Qualité : Nanar absolu
- Van Damme joue Guile avec un accent belge impossible
- Raul Julia (en phase terminale de cancer) survend M. Bison en mode théâtre shakespearien
- Le film ne ressemble en rien au jeu
- Verdict : Mauvais mais culte
Street Fighter: The Legend of Chun-Li (2009) – Réalisé par Andrzej Bartkowiak, avec Kristin Kreuk, Chris Klein.
- Budget : 50 millions $
- Box-office : 12 millions $ (flop monumental)
- Qualité : Catastrophique
- Chris Klein joue un flic et balance des répliques comme "It's Chun-Li... she's HOT!"
- Le film est sombre, ennuyeux, sans scènes de combat mémorables
- Verdict : Oubliable
Bilan : Sur 2 films live-action, 1 nanar et 1 désastre.
Pas glorieux.
Pourquoi Street Fighter 2026 Peut Briser La Malédiction
1. Ils assument le délire
1994 essayait de faire un film sérieux de guerre. Raté. 2009 essayait de faire un film noir dramatique. Raté.
2026 assume ce que Street Fighter EST : un jeu vidéo camp des années 90 avec des personnages excessifs.
Le casting le prouve. Jason Momoa en Blanka vert. Un chanteur masqué en torero masqué. Des catcheurs qui jouent des combattants.
Ils ne font pas semblant. Ils y vont à fond.
2. L'univers cinématographique des jeux vidéo a changé
2024-2025 a vu des succès massifs d'adaptations :
- The Last of Us (HBO) = chef-d'œuvre acclamé
- Fallout (Prime Video) = carton surprise
- The Super Mario Bros. Movie (2023) = 1,36 milliard $ au box-office
- Sonic 3 (2024) = succès confirmé
Le public accepte maintenant les adaptations de jeux vidéo. Elles ne sont plus automatiquement méprisées.
3. Legendary Pictures sait ce qu'il fait
Legendary a produit Godzilla vs Kong, Dune, Pacific Rim. Ils savent faire du spectacle pur.
Ils n'essaient pas de faire Citizen Kane. Ils essaient de faire un film d'action fun avec des combats spectaculaires.
Et ils ont Capcom en co-production. Les créateurs du jeu supervisent. Ça réduit les risques de trahison de la franchise.
4. Le timing est parfait
Street Fighter 6 (sorti en 2023) a été un carton. La franchise est chaude. Les joueurs sont présents.
Le film arrive au bon moment.
5. Le réalisateur est un fou
Kitao Sakurai a réalisé Bad Trip et dirigé The Eric Andre Show.
C'est un spécialiste de l'absurde, du chaos contrôlé, du délire pur.
Street Fighter 2026 nécessite un réalisateur qui n'a pas peur du ridicule. Sakurai est l'homme parfait.
6. Octobre 2026 = date stratégique
Pas de concurrence Marvel/DC en octobre. Pas de Star Wars. Juste Street Fighter qui débarque en pleine saison des blockbusters d'automne.
Avec un an de post-production pour peaufiner les combats, les effets, les cascades.
Si le trailer dévoilé aux Game Awards 2025 est bon (et il l'était, d'après les retours), le film a toutes ses chances.
Ce Que Le Film Doit Faire Pour Réussir
Parce que le casting délirant ne suffit pas. Il faut :
1. Des Combats Spectaculaires
Street Fighter sans combats mémorables, c'est comme Fast & Furious sans voitures.
Le film doit avoir :
- Des Hadouken qui ressemblent vraiment à des boules d'énergie
- Des Shoryukens qui défient la gravité
- Le Spinning Bird Kick de Chun-Li en plan-séquence
- Le Sonic Boom de Guile
- Le Raging Demon d'Akuma qui fout les chocottes
Et surtout : la fameuse scène bonus de la voiture.
Si le film n'a pas Ken/Ryu qui défoncent une voiture à mains nues, c'est raté.
2. Respecter Les Personnages
Chaque combattant a son style, sa personnalité, son move set.
Balrog (50 Cent) ne doit faire QUE de la boxe. Pas de coups de pied. Pas d'armes. Juste des poings.
Dhalsim doit téléporter et cracher du feu.
Blanka doit être sauvage et électrique.
Si le film transforme les personnages en soldats génériques, les fans vont détester.
3. Assumer Le Camp
Street Fighter 2026 est camp. Les costumes sont ridicules. Les dialogues sont excessifs. Les combos défient les lois de la physique.
Le film doit assumer.
Pas de réalisme gritty à la Nolan. Pas de ton sombre à la Snyder.
De la couleur. De l'humour. De l'excès.
Comme Thor: Ragnarok. Comme The Suicide Squad. Comme Deadpool.
Si le film se prend trop au sérieux, c'est mort.
4. Ne Pas Durer 3 Heures
Street Fighter n'est pas Dune. Ce n'est pas Oppenheimer.
90 minutes max. Action non-stop. Dialogues minimum.
Intro → Tournoi → Conspiration → Combat final → Générique.
Simple. Efficace. Fun.