C’est un séisme dans le monde de la boxe féminine. IMANE KHELIF, championne olympique dans la catégorie des moins de 66 kg aux JO de Paris, est sommée de rendre sa médaille d’or. Cette décision, annoncée par le président de la Fédération internationale de boxe (IBA), Umar Kremlev, fait suite à un rapport médical confidentiel, aujourd’hui révélé dans plusieurs médias internationaux, dont GB News et Le Journal du Dimanche.
Selon ce document, IMANE KHELIF posséderait des chromosomes masculins, relançant une polémique déjà évoquée avant les Jeux. Ce résultat chromosomique remet en question son admissibilité dans la catégorie féminine, une problématique sensible qui renvoie à d’autres controverses récentes dans le monde du sport, notamment en athlétisme.
A LIRE AUSSI : Coupe du monde des clubs : l’Atlético humilié, l’Espagne sous le choc
Une affaire qui secoue le monde du sport
La décision de l’IBA a provoqué une onde de choc. IMANE KHELIF, considérée comme l’un des symboles de la boxe féminine maghrébine, avait suscité une immense fierté en décrochant l’or olympique. Pourtant, depuis lundi 2 juin, les médias français comme RMC Sport, Le Parisien et Le JDD relaient un rapport médical selon lequel IMANE KHELIF serait « biologiquement de sexe masculin ».
Cette révélation n’a pas encore été officiellement confirmée par le CIO, mais la pression médiatique monte, alors que la boxeuse algérienne ne s’est pas encore exprimée publiquement sur cette affaire. La Fédération algérienne de boxe, quant à elle, parle d’un complot visant à discréditer ses performances, alors que l’IBA campe sur sa position.
Une polémique sur le genre et les critères d'éligibilité
Au-delà du cas d’IMANE KHELIF, c’est toute la question de la définition du genre dans le sport de haut niveau qui est relancée. L’IBA affirme s’en tenir à des critères médicaux stricts, notamment des tests chromosomiques, tandis que plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer une chasse aux sorcières.
Dans le passé, IMANE KHELIF avait déjà été suspendue des Mondiaux 2023 à la dernière minute, sans explication officielle. Aujourd’hui, ce nouveau rebondissement jette une lumière crue sur les difficultés rencontrées par certaines athlètes lorsqu’il s’agit de concilier identité de genre, performance sportive et cadres réglementaires.