La Coupe du monde des clubs 2025 restera dans les mémoires… mais pas pour de bonnes raisons du côté de l’Atlético de Madrid. Éliminés dès la phase de groupes, les Colchoneros sont rentrés à Madrid la tête basse, devenant la cible de moqueries sur les plateaux télé, les réseaux sociaux, et dans la presse espagnole. Le club, pourtant auréolé d’un statut de grand d’Europe, a quitté le tournoi par la petite porte, malgré deux victoires et six points engrangés.
Dans un groupe B très disputé, à égalité de points avec Botafogo, c’est à la différence de buts que l’Atlético de Madrid s’est vu barrer l’accès aux huitièmes. Un échec d’autant plus amer que l’équipe de Diego Simeone a multiplié les occasions face aux Brésiliens, tirant 23 fois au but, sans parvenir à faire trembler les filets plus d’une seule fois, en fin de match, grâce à Antoine Griezmann.
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L’Atlético de Madrid crie au scandale arbitral
La frustration est immense. À la sortie du match, plusieurs joueurs de l’Atlético de Madrid ont dénoncé des décisions arbitrales “incompréhensibles”. Giuliano Simeone, visiblement en colère, a pointé deux penalties oubliés en première période : « Je n’ai jamais vu ça. Deux fautes évidentes. À ce niveau, ça change tout. »
Même son de cloche chez Jan Oblak, qui reste plus mesuré mais évoque un tournant manqué : « Un penalty sifflé à ce moment-là et on prend l’avantage. Derrière, le match n’aurait pas eu la même physionomie. » Le club madrilène, vexé, soupçonne un traitement inéquitable dans ce tournoi disputé aux États-Unis, où certaines décisions semblent avoir systématiquement penché contre lui.
Sur X (ex-Twitter), le hashtag #AtleticoVolé a rapidement émergé, relayé par plusieurs figures du football espagnol qui estiment que le club n’a pas été respecté. Pour beaucoup, cette élimination est injuste et jette une ombre sur l’intégrité de la compétition.
Simeone et Griezmann reconnaissent un mal plus profond
Mais au-delà de l’arbitrage, des voix plus lucides s’élèvent. À commencer par Diego Simeone, qui, en conférence de presse, n’a pas voulu tomber dans le piège de la victimisation : « Oui, il y a eu des erreurs. Mais on ne peut pas se permettre de rater autant. On ne mérite pas de passer avec une efficacité pareille. »
Antoine Griezmann, capitaine exemplaire, a lui aussi appelé à l’introspection : « On avait notre destin entre les mains. Il faut marquer, point. Si tu veux exister dans ce genre de tournoi, tu dois être tueur. »
Derrière les polémiques, une réalité s’impose : l’Atlético de Madrid a échoué dans sa mission. Sa frilosité offensive, ses limites mentales dans les grands rendez-vous et ses vieux démons ressurgissent. De quoi interroger la direction sportive à l’aube d’un nouveau cycle.
Un camouflet national pour l’Atlético de Madrid
Ce mardi matin, l’Atlético de Madrid est la cible de moqueries dans tout le pays. Dans les rues de Barcelone ou sur les plateaux de la Sexta, les critiques pleuvent. Sorti sans gloire, sans panache, et sans avenir dans le tournoi, le club madrilène voit son image écornée à l’international.
Pour certains observateurs, cette élimination est le symbole d’un club en fin de cycle, figé dans un style trop rigide et un projet sportif qui stagne. Malgré ses stars, l’Atlético de Madrid semble incapable de rivaliser sur la scène mondiale face à des équipes plus modernes, plus agressives et plus efficaces.
Reste désormais à savoir si ce revers sera un électrochoc, ou le signe d’une lente et douloureuse régression. Une chose est sûre : l’Atlético de Madrid, 12 fois nommé dans cet article, devra répondre sur le terrain. Et vite.
