Une nouvelle épidémie de choléra à Abidjan inquiète les autorités sanitaires ivoiriennes. Le quartier de Vridi Ako, situé dans la commune de Port-Bouët, est devenu le point de départ d’une flambée de cas qui a déjà causé 7 décès et touché 45 personnes selon le dernier bilan officiel du Ministère de la Santé. Dans un contexte urbain dense et avec un accès à l’eau potable parfois limité, cette recrudescence du choléra appelle à une vigilance accrue. Cet article revient sur la situation actuelle, les facteurs de propagation, et les mesures essentielles à adopter pour éviter une extension de l’épidémie.
Une épidémie de choléra à Abidjan qui sème l'inquiétude
La ville d’Abidjan est de nouveau confrontée à un épisode préoccupant de choléra à Abidjan, une maladie diarrhéique aiguë souvent liée à la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. C’est dans le quartier de Vridi Ako que les premiers cas ont été recensés début juin 2025. Depuis, la situation s’est rapidement aggravée : 45 cas confirmés ont été identifiés, dont 7 ont malheureusement conduit au décès des patients.
Le choléra à Abidjan progresse rapidement en raison de plusieurs facteurs aggravants :
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L’accès limité à l’eau potable dans certaines zones urbaines ;
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Les systèmes d’assainissement insuffisants ou défaillants ;
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Le manque de sensibilisation de la population sur les risques d’hygiène ;
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Les fortes chaleurs actuelles, qui favorisent la prolifération bactérienne.
Face à l’urgence, le ministère de la Santé a lancé une riposte avec des équipes mobiles de dépistage, des distributions de solutions de réhydratation et des campagnes de sensibilisation locale. Mais les efforts doivent s’intensifier pour éviter une propagation à d’autres quartiers d’Abidjan.
Les symptômes du choléra et comment se protéger
Le choléra à Abidjan est causé par la bactérie Vibrio cholerae, présente dans de l’eau ou des aliments souillés. La maladie peut évoluer rapidement, avec des symptômes pouvant apparaître quelques heures après l’ingestion de la bactérie.
Les symptômes les plus fréquents :
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Diarrhée aiguë et soudaine ;
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Vomissements répétés ;
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Déshydratation sévère (pouvant être fatale en quelques heures si non traitée) ;
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Crampes musculaires, fatigue extrême, sécheresse buccale.
Les mesures de prévention essentielles :
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Ne boire que de l’eau traitée ou bouillie ;
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Se laver fréquemment les mains avec du savon, surtout avant les repas et après être allé aux toilettes ;
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Éviter la consommation de fruits de mer crus, de légumes non lavés et d’aliments de rue non cuits ;
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Désinfecter l’eau de boisson avec des pastilles chlorées si nécessaire ;
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Isoler rapidement les cas suspects et consulter un centre de santé dès les premiers symptômes.
Une campagne d’information à grande échelle est actuellement en cours dans les zones à risque pour éduquer les populations sur ces gestes simples mais vitaux.
Quelle riposte sanitaire face à l’épidémie ?
Devant l’ampleur que prend le choléra à Abidjan, les autorités sanitaires ivoiriennes ont activé leur dispositif d’alerte. En plus de la prise en charge gratuite des malades, plusieurs actions sont déjà en place :
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Déploiement d’équipes médicales dans les quartiers touchés ;
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Installation de points de chloration de l’eau dans les lieux publics ;
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Coordination avec les ONG pour renforcer l’hygiène communautaire ;
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Surveillance renforcée dans les hôpitaux et centres de santé de la capitale.
Des campagnes de distribution de kits d’hygiène (savon, eau de Javel, seaux à robinet) sont également organisées à Vridi Ako et dans les zones voisines, afin de limiter le nombre de nouveaux cas.
Le gouvernement invite toute la population à une grande prudence et à signaler les cas suspects sans délai, afin de briser la chaîne de transmission. Le choléra à Abidjan peut être contrôlé, mais cela nécessite la mobilisation de tous : autorités, personnels de santé et citoyens.
Conclusion
La résurgence du choléra à Abidjan rappelle l’importance cruciale de l’hygiène dans les zones urbaines et de la prévention collective face aux maladies infectieuses. Avec déjà 45 cas et 7 décès, cette épidémie impose une riposte rapide et coordonnée. En adoptant les bons gestes et en restant informés, les Abidjanais peuvent contribuer activement à endiguer la propagation de la maladie.