Le drame s’est noué à Quimper, dans le Finistère, au cœur de la Bretagne. Vendredi 18 juillet 2025, un homme de 50 ans se présente à la gendarmerie pour signaler la disparition inquiétante de son épouse, une femme de 46 ans, mère de leurs cinq enfants. Rapidement, les enquêteurs détectent des incohérences dans son récit. Des témoignages de voisins, alertés par des disputes récurrentes dans le couple, viennent alimenter les soupçons.
Face aux contradictions et à la pression de l’enquête, l’homme est placé en garde à vue. C’est alors qu’il finit par craquer et passer aux aveux glaçants : il a tué sa femme et dissimulé son corps dans un bois isolé de Pluguffan, une commune voisine de Quimper. Le dimanche 20 juillet, les forces de l’ordre découvrent effectivement le cadavre, enfoui sommairement dans la terre, confirmant le pire.
A lire aussi : Qui est ce chien qui a couru 124 km avec Leonard Dion ?
Le poids d’un drame familial au cœur de la Bretagne
Ce féminicide secoue profondément la région de Bretagne. Le couple, en apparence sans histoire, était parent de cinq enfants, dont plusieurs encore mineurs. La brutalité de l’acte plonge toute une famille dans un gouffre de douleur et d’incompréhension. Les autorités locales, choquées, ont mis en place un suivi psychologique pour les enfants, désormais orphelins de leur mère et séparés de leur père, incarcéré depuis ses aveux.
Ce fait divers tragique vient alourdir un bilan déjà sombre : selon les chiffres officiels, 50 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l’année 2025 en France. Une réalité insoutenable qui rappelle l’urgence de renforcer les dispositifs de protection des victimes de violences conjugales, notamment en Bretagne, régulièrement touchée par ces drames familiaux.
Un suspect mis en examen, la Bretagne une fois de plus endeuillée
Mis en examen pour meurtre sur conjoint, le suspect encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le procureur de Quimper a insisté sur la gravité des faits et sur la préméditation possible de l’acte, notamment au regard de la dissimulation du corps et de la tentative initiale de maquiller le meurtre en disparition.
Ce nouveau féminicide résonne tristement en Bretagne, région déjà marquée par d’autres affaires similaires ces dernières années. Les associations de défense des droits des femmes ont appelé à un rassemblement en hommage à la victime, et à une mobilisation générale pour dire « stop » aux violences conjugales.
Condoléances aux proches de la victime. Que cette mère repose en paix.