Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a officiellement lancé, ce dimanche 14 juillet 2025, les épreuves écrites du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) session 2025. Ce lancement marque une étape décisive pour plus de 54 000 candidats répartis dans 134 centres d'examen à travers tout le territoire national.
Une session 2025 placée sous le signe de la rigueur et de l’innovation
C’est depuis le lycée Sainte-Marie de Cocody, l’un des centres phares d’Abidjan, que le ministre Adama Diawara a donné le coup d’envoi de cette session nationale du BTS. Dans une brève allocution, il a insisté sur l’importance de cet examen dans l’insertion professionnelle des jeunes Ivoiriens, tout en réaffirmant la volonté du gouvernement de garantir la transparence et l’équité dans le déroulement des épreuves.
« Le BTS est un maillon essentiel dans notre dispositif d’enseignement supérieur professionnel. Nous devons nous assurer que chaque candidat passe ses épreuves dans des conditions optimales et équitables », a déclaré le ministre.
Cette édition 2025 du BTS introduit également quelques innovations techniques, notamment le renforcement des dispositifs anti-fraude, la numérisation de certaines étapes du processus de correction, et une meilleure répartition des centres pour réduire les distances de déplacement des candidats.
Une mobilisation logistique à l’échelle nationale
Avec 54 149 candidats inscrits, dont près de 45 % de femmes, les chiffres témoignent d’une dynamique forte vers les filières professionnelles. Les spécialités sont nombreuses : gestion commerciale, finance comptabilité, réseaux télécom, agroalimentaire, tourisme-hôtellerie, informatique de gestion… autant de domaines correspondant aux besoins du marché du travail.
Le ministère a déployé plus de 8 000 surveillants et examinateurs, en plus des agents de sécurité et du personnel administratif. Les 134 centres sont répartis dans toutes les régions, avec une concentration importante dans les grandes villes comme Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, San Pedro ou encore Daloa.
Pour assurer le bon déroulement, des brigades d’inspection ont également été mises en place pour veiller au respect des consignes, avec des équipes volantes chargées d’intervenir en cas d’anomalies ou de tentatives de fraude.
Un enjeu national pour l’emploi et la formation des jeunes
Le ministre Adama Diawara a souligné que la réussite du BTS s’inscrit dans la stratégie nationale de professionnalisation de l’enseignement supérieur. Ce diplôme ouvre les portes à des métiers techniques ou permet de poursuivre vers des licences professionnelles et d’autres formations post-BTS.
« Chaque candidat ici est un maillon du développement économique de la Côte d’Ivoire. L’État mettra tout en œuvre pour que leur mérite soit reconnu et que les meilleures conditions de réussite soient réunies », a rappelé le ministre en clôturant son intervention.
Les résultats sont attendus pour la fin août 2025, après les épreuves pratiques et orales qui suivront l’écrit. Une plateforme numérique de consultation sera, comme les années précédentes, mise à disposition des candidats pour connaître leurs résultats en temps réel.
Un mot d’ordre : discipline, transparence et espoir
En définitive, ce lancement du BTS 2025 par le ministre Adama Diawara est bien plus qu’un simple acte administratif. Il symbolise l’engagement de l’État ivoirien en faveur d’une éducation professionnelle de qualité, accessible, moderne et orientée vers l’emploi. Les regards sont désormais tournés vers les centres d’examen, où des milliers de jeunes jouent une partie cruciale de leur avenir.
Bonne chance à tous les candidats de la session 2025.