Un enfant de deux ans est tombé du 18e étage d’un immeuble situé dans le quartier de la Solidarité, dans le 15e arrondissement de Marseille. Le drame s’est produit ce dimanche 30 juin 2025, aux alentours de 19 h 30. Alertés en urgence, les marins-pompiers de Marseille ont découvert le petit garçon en arrêt cardio-respiratoire au pied de l’immeuble. Malgré des tentatives de réanimation longues et intensives, l’enfant a été déclaré décédé sur place, suscitant une immense émotion dans tout le quartier.
La chute, vertigineuse et fatale, s’est produite dans des circonstances encore non élucidées. Selon les premières informations recueillies par la police, aucune trace de chute volontaire ou d’intervention criminelle n’a été formellement établie à ce stade. Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l'accident.
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Un immeuble de grande hauteur sous le choc
L’immeuble en question est un bâtiment d’habitation sociale, culminant à plus de 20 étages, situé dans une zone urbaine dense et populaire. Selon des voisins interrogés peu après le drame, la famille du petit garçon était récemment installée dans la résidence. Plusieurs habitants évoquent des conditions de sécurité précaires dans les logements en hauteur, notamment des fenêtres mal sécurisées ou l’absence de protections adaptées pour les enfants en bas âge.
La solidarité locale s’est immédiatement exprimée : des riverains, choqués, ont allumé des bougies et laissé des fleurs au pied de l’immeuble. Une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner la famille, encore en état de choc profond. L’un des habitants, témoin de la scène, raconte avoir entendu un cri, suivi du bruit sourd de la chute, avant de voir le petit corps inanimé sur le sol.
Enquête en cours : accident domestique ou négligence ?
L’enquête confiée à la brigade des mineurs vise désormais à établir si des manquements ont pu contribuer au drame. Des auditions des parents, des voisins et des premiers secouristes sont en cours. À ce stade, la piste d’un accident domestique est privilégiée par les autorités. Selon les premiers éléments, l’enfant aurait pu grimper sur un meuble situé près d’une fenêtre laissée ouverte, dans un instant d’inattention.
Les enquêteurs n’écartent toutefois aucune hypothèse, y compris celle d’une négligence involontaire. La configuration du logement, l’état des fenêtres, la présence de dispositifs de sécurité (ou leur absence) seront passés au crible dans les jours à venir.
Une nouvelle alerte sur la sécurité des enfants en milieu urbain
Ce nouveau drame soulève une fois de plus la question de la sécurité des enfants dans les immeubles de grande hauteur. Chaque année en France, plusieurs chutes mortelles d’enfants sont recensées, souvent dans un contexte de logement mal adapté ou de surveillance momentanément absente. Des voix s’élèvent pour rendre obligatoire l’installation de verrous de sécurité sur les fenêtres situées à plus de deux étages, notamment dans les logements sociaux.
En attendant les résultats de l’enquête, une famille pleure son enfant, et un quartier tout entier tente de comprendre comment un tel accident a pu se produire, au cœur d’un immeuble habité, un soir ordinaire. Le drame de cet enfant de deux ans tombé du 18e étage vient douloureusement rappeler que la vigilance domestique, si elle est cruciale, ne peut remplacer des normes de sécurité strictes et universelles.
