Fraîchement couronnée Miss Côte d’Ivoire 2025, Fatima Koné pensait avoir décroché son ticket pour représenter fièrement son pays à l’international. Pourtant, à la surprise générale, le Comité Miss Côte d’Ivoire (Comici) a décidé de ne pas l’envoyer au concours Miss Univers. Une décision qui fait l’effet d’une bombe dans l’univers des concours de beauté et qui divise les Ivoiriens. Retour sur un scandale retentissant.
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Une décision qui brise la tradition
C’est une véritable onde de choc dans l’univers des Miss. Jusqu’à présent, la règle était claire : la gagnante du concours national représentait automatiquement la Côte d’Ivoire à Miss Univers. Mais pour Fatima Koné, 23 ans, cette tradition vient de voler en éclats. À peine élue Miss CI 2025, elle apprend par voie de presse que le Comici a modifié les critères de sélection pour Miss Univers.
Le nouveau système : un “incubateur de talents”, selon les mots du Comici, où anciennes Miss, dauphines et candidates préparées médiatiquement s’affronteront pour décrocher la précieuse place. Une rupture brutale avec la logique du couronnement.
« On ne veut plus envoyer une Miss juste parce qu’elle a une couronne. Il faut une jeune femme prête, formée, médiatisée et apte à affronter les projecteurs internationaux », a justifié Thierry Coffie, porte-parole du Comici.
Une professionnalisation ou une injustice ?
Sur les réseaux sociaux, c’est l’embrasement. Le nom de Fatima Koné est au centre de milliers de messages. Certains dénoncent une injustice, voire une humiliation publique. Pour eux, la couronne de Miss Côte d’Ivoire devrait automatiquement offrir l’opportunité de défendre les couleurs du pays sur la scène mondiale. « À quoi bon participer si la gagnante ne représente pas la nation ? », questionne une internaute.
D’autres, en revanche, saluent un changement de paradigme. Ils estiment que Miss Univers est une compétition rude, qui nécessite plus que de la beauté : de l’éloquence, une présence médiatique forte, une préparation mentale et physique. Ils appuient cette volonté du Comici de miser sur une “Miss de haut niveau” pour éviter des performances jugées médiocres dans les concours internationaux passés.
« On ne choisit pas une Miss pour qu’elle défile, mais pour qu’elle gagne », lance un autre supporter du nouveau système.
Fatima Koné brisée, mais digne
Silencieuse dans un premier temps, Fatima Koné a finalement pris la parole dans une interview exclusive. Si elle avoue sa déception immense, elle n’a pas exprimé de colère. « J’aurais aimé vivre cette expérience unique. Je respecte la décision du Comité, même si elle me surprend et me blesse », confie-t-elle.
Des proches parlent d’une jeune femme très affectée qui se sent privée d’un rêve mondial. Mais Fatima Koné compte rebondir. Elle affirme vouloir se concentrer sur ses engagements humanitaires, et utiliser sa notoriété actuelle pour porter la voix de la jeunesse ivoirienne.
Une décision qui fera date
Le Comici, lui, campe sur sa position. Le processus est lancé : les profils de plusieurs anciennes dauphines et reines de beauté sont à l’étude. Le but ? Choisir une candidate calibrée pour les exigences de Miss Univers, un concours où la Côte d’Ivoire peine à briller depuis plusieurs années.
Mais cette nouvelle ère soulève une question cruciale : à quoi sert la couronne nationale, si elle ne mène plus aux scènes internationales ? Le débat est ouvert, et les critiques comme les soutiens se font entendre chaque jour un peu plus.
Conclusion :
La mise à l’écart de Fatima Koné pour Miss Univers 2025 est plus qu’une polémique : c’est un tournant historique dans le concours Miss Côte d’Ivoire. Entre quête d’excellence et perte de sens du sacre, le Comici joue gros. Reste à savoir si cette nouvelle stratégie portera ses fruits, ou si elle laissera une génération de Miss désillusionnées dans son sillage.