Dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 juin 2025, un violent incendie s’est déclaré sur un terrain en friche à Groslay, dans le Val-d’Oise, mobilisant une centaine de pompiers. Si aucun blessé n’est à déplorer, les conséquences environnementales ont immédiatement inquiété les autorités : deux établissements scolaires ont été fermés par mesure de sécurité.
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Une pollution de l’air alarmante relevée dès mardi soir
L’incendie s’est déclaré vers 22 heures sur un chemin de friche. Rapidement, les flammes ont provoqué une épaisse fumée noire et une forte odeur de plastique brûlé, perceptible à plusieurs centaines de mètres. Face à cette situation, la préfecture du Val-d’Oise a sollicité le Laboratoire central de la préfecture de police afin de mesurer la qualité de l’air.
Les résultats sont sans appel : le taux de particules fines a atteint 600 microgrammes/m³, soit le double de la valeur de référence normale (300 µg/m³). Une situation préoccupante, qui a conduit les autorités à déclencher le protocole de précaution maximale.
Fermeture temporaire de deux établissements scolaires
En raison de la concentration élevée de particules fines, le collège Nicolas-Copernic de Montmagny ainsi que l’école des Glaisières de Groslay ont été fermés dès mercredi matin. Cette décision a été prise par mesure de précaution, alors que les fumées menaçaient encore la qualité de l’air aux alentours.
Les services de l’État ont également recommandé aux riverains de rester confinés chez eux, en gardant portes et fenêtres fermées jusqu’à nouvel ordre. Aucun délai n’a encore été annoncé quant à la réouverture des établissements concernés, la priorité restant la sécurité des élèves et du personnel éducatif.
Un deuxième incendie en deux jours : inquiétude grandissante chez les habitants
Ce sinistre survient à peine 48 heures après un autre départ de feu sur une friche voisine. Si les causes exactes ne sont pas encore connues, une enquête est en cours pour déterminer l’origine de cet enchaînement suspect d’incendies dans la commune. Le caractère répétitif des faits alimente les interrogations des habitants, certains redoutant une origine criminelle.
En attendant, les autorités poursuivent leur surveillance de la qualité de l’air et la sécurisation de la zone sinistrée. Une cellule d'information a été mise en place pour accompagner les familles concernées par la fermeture des établissements. Du côté des secours, le feu était « contenu mais pas encore éteint » ce mercredi en fin d’après-midi, selon les pompiers du Val-d’Oise.
Si les fumées ont désormais diminué en intensité, la situation reste sous haute surveillance. La population locale espère un retour rapide à la normale, mais reste en alerte face à un épisode de pollution inattendu dans ce secteur résidentiel du nord francilien.